Le deuil nous concerne tous et il y a autant de deuils que d'endeuillé.e.s, chacun.e vit un processus unique.
Le décès d'un proche, la perte d’un travail, un déménagement, l’infertilité, un arrêt naturel de grossesse ("fausse couche"), une séparation amoureuse ou amicale, la maladie …
Le deuil est le temps douloureux d’acceptation nécessaire à tout changement profond, celui qui va changer le quotidien, la vie.
Le deuil ne se "fait" pas, ne se "gère" pas, c'est un cheminement, un processus non linéaire et évolutif.
1. Le choc / le déni
« Il doit y avoir une erreur, ce n’est pas possible encore, moins envisageable… »
La réalité ne passe pas le conscient.
2. La colère
« C’est injuste, pourquoi lui.elle plutôt qu’un.e autre ? » On recherche les causes et les coupables. Cette étape est saine et permet d’évacuer les émotions fortes qui accompagnent le deuil.
3. Le marchandage
« Faites que cela ne soit pas vrai, si vous le faites, je promets de faire ceci, (ou) de ne plus faire cela… » C’est le passage dans la réalité qui se produit. Sa pénibilité fait que l’on essaie de le retarder encore un peu.
4. La tristesse / la dépression
C’est une longue étape pendant laquelle le temps s’arrête, celui où l’on cherche à retrouver les photos, les souvenirs, les objets. C’est la phase où l’on comprend que l’on doit se faire une raison
5. L’acceptation ou la reconstruction
Un jour, la vie reprend quelques couleurs, on a comme « intégré » cette disparition et son aspect définitif. La peine reste là, mais elle est moins vive, parler de l’absence sans s’effondrer est devenu possible.
A ces souffrances, il n'y a pas de réponse automatique, juste le besoin de beaucoup d’écoute, de douceur, de soutien, d’empathie, de chaleur, de légèreté…
En période de deuil, la personne est fragilisée dans toute sa dimension :
corps : troubles du sommeil, de l’appétit, fatigue, …
émotions : tristesse, colère, peur, …
psychisme : pensées parfois répétitives, confuses, problèmes d’ancrage, …
identité : on ne se reconnaît plus, difficulté à faire des choix, à prendre des décision, ...
dimension "spirituelle" : le goût de vivre peut disparaître, plus rien n’a de sens, …
La sophrologie va permettre de se relier à son corps, à ses sensations, à revenir au présent quand l'esprit est bien souvent accaparé par le passé et angoissé par le futur.
L'accompagnement sophrologique permet d'entrer en contact avec ses émotions et offre l'espace pour les exprimer. Petit à petit d'autres émotions, d'autres sensations seront ressenties, des ressources vont se mobiliser et la personne endeuillée pourra intégrer sa perte, se remettre en mouvement et ré-investir sa vie.
Il ne faut pas oublier que chaque personne vivra le deuil à sa façon, certaines étapes peuvent être plus ou moins longues, ou arriver dans un ordre différent. L’important est de mettre des mots sur ce que l’on vit, et de l’exprimer, d’une façon ou d’une autre. 🕯
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